des propositions pour lutter contre le chômage des diplomés
Le chômage reste un litige qui fait souffrir le peuple et le gouvernement. C'est pour cela que le Maroc cherche à trouver des solutions pour ce grand problème.
L'une de ses solution est un : «modèle de flexibilité adapté à l’actuel contexte socio-économique reposant sur des outils conformes au Code du travail marocain et donc faciles à mettre en œuvre». Et c’est par la voix de Jamal Belahrach, président de la Commission Emploi et relations sociales que les suggestions de la CGEM sont émises.
La principale voie réside en l’instauration d’un contrat de travail à temps partiel, le CTTP. Il est vu comme une solution qui permettrait «à beaucoup de nouvelles industries de mieux gérer leurs salariés en adaptant les contrats de travail à leurs réalités industrielles». Mieux encore, la mise en place de ce nouveau mécanisme, qui consiste à faire travailler le salarié sous contrat moins que les 44 heures légales par semaine, permettrait à certains commerces de basculer vers le circuit formel. «Ce sont là des milliers d’emploi et, par conséquent, un élargissement de l’assiette des cotisants à la CNSS sans précédent», martèle le porte-voix du patronat.
Une autre proposition qui s’inscrit dans la flexibilité de l’emploi, selon la CGEM, réside dans la suppression des formules «classiques» que sont les CDI et CDD pour leur remplacement par un contrat de travail unique, avec une opt .
Quel que soit le niveau de formation des jeunes (sans formation, de formation moyenne ou de formation supérieure), on peut relever trois constantes chez cette population: le manque d’expérience, la recherche de la création de valeur et de l’engagement plutôt que du niveau de rémunération, la recherche de perspectives d’évolutions aussi bien professionnelles que matérielles. Je pense qu’au Maroc, les jeunes (23-30 ans) sont un vivier immense à la compétitivité des entreprises, notamment des PME, qui n’est pas encore exploité à sa juste valeur .
............................................................ Par : Sohayb Rifi